Cours du Pétrole en Hausse en 2022 selon l’IEA

Les cours du pétrole ont atteint leur plus haut niveau en trois ans. Par conséquent, ces prix effacent les anciennes prédictions de l’IEA selon lesquelles le baril de Brent aurait dû se trouver autour de $71,50 en 2021. En revanche, l’Agence prévoit également que cette hausse entrainera une augmentation de la production américaine. Objectif : contenir l’inflation.

 

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Les cours du pétrole à la hausse par la baisse des stocks

Les stocks pétroliers industriels des pays de l’OCDE ont chuté de 51 millions de barils en septembre 2021. Passant à 250 millions barils, soit en dessous de la moyenne quinquennal et atteignant leur plus bas niveau depuis 2015.

L’IEA prévoit une remontée, car la consommation d’essence et les voyages internationaux font augmenter la demande. Cependant, la recrudescence du coronavirus en Europe affaiblit l’activité industrielle et la hausse des prix pétrolier pourrait entamer la demande. L’Agence maintient, malgré tout, ses perspectives d’une demande à 5,5 millions barisl apr jour (bpj) pour 2021 et 3,4 millions bpj l’année prochaine.

 

Augmentation de la production américaine

Les États-Unis représentent la moitié de l’augmentation mondiale de la production pétrolière. Et ce, bien qu’un ouragan ait frappé son principal centre de production et d’exportation.

L’IEA considère ainsi que « les prix actuels incitent fortement à stimuler l’activité (américaine) » permettant un « sursis à la hausse des prix ». Elle indique toutefois que la production américaine, bien qu’en hausse, ne retrouverait pas les niveaux pré-pandémie avant la fin 2022. Elle devrait représenter 60% des gains d’offre hors de l’OPEP+ en 2022.

Ainsi, le prix à venir du baril de pétrole devrait se définir en grande partie autour de la capacité des États-Unis à augmenter leur production.

Russie: crise économique chez Gazprom face aux sanctions et au sabotage

En 2023, Gazprom a enregistré une perte record de 6,4 milliards d’euros, marquée par des sanctions internationales et le sabotage de ses pipelines. Ces défis mettent en lumière les vulnérabilités de Gazprom et les tensions géopolitiques qui perturbent le secteur énergétique russe. Face à ces crises, l’entreprise oriente désormais ses efforts vers les marchés asiatiques, espérant y trouver stabilité et nouvelles opportunités.

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