Émissions de Méthane: un Coût Social de $300 Milliards par An

Les émissions de méthane sont estimées à 300 millions de tonnes par an et leur coût serait de $300 milliards par an selon le Berkeley Lab. En réalité, ce coût social est extrêmement difficile à déterminer en raison, notamment, de la disparité des coûts à la tonne en fonction des pays d’émission.

 

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Émissions de méthane : coût exorbitant de leurs effets

Les émissions de méthane annuelles sont estimées à 300 millions de tonnes. Ce qui équivaut à un coût social de $300 milliards par an selon le Berkeley Lab. En outre, à quantité équivalente, le méthane est environ 30 fois plus capable de piéger la chaleur et donc, de causer un « effet de serre », que le dioxyde de carbone.

Ces émissions ont un effet durable, pouvant être ressenti dans les décennies à venir. Notamment par des changements de la productivité agricole et une montée du niveau de la mer. Mais aussi par des phénomènes météorologiques plus extrêmes tels que des inondations, sècheresses et des canicules. Ces catastrophes deviendront de plus en plus communes dans le futur. D’où la nécessité de trouver des solutions pour lutter contre ces effets.

Ces effets sont calculés selon un indicateur appelé « le coût social du carbone ». Cet indicateur est considéré comme un outil essentiel pour créer des politiques climatiques efficaces et intelligentes.

 

Utiliser le coût social du méthane pour réduire son impact

Le coût social du méthane est peu utilisé par le public, mais de plus en plus par les organismes gouvernementaux. L’administration Présidentielle Américaine a en ce sens créé un groupe de travail spécialisé sur ces questions. Et ce, pour trouver des solutions durables et efficace contre les effets des émissions de méthane.

Dorénavant aussi, les entreprises prennent ce coût en compte lorsqu’elles investissent. En outre, selon le Berkeley Lab, le coût du méthane peut ainsi être utilisé directement pour prévoir les effets futurs des émissions.

 

Un coût social des émissions qui varie en fonction des pays

Le coût social des émissions de méthane varient en fonction des régions. Et ce, causant des fortes inégalités entre les pays industrialisés et les pays en voie de développement.

Selon une étude du journal Nature, le coût social des émissions de méthane mondial serait de $922 par tonne. Ce coût chuterait à $130 en Afrique Sub-saharienne et monterait à $8,040 aux États-Unis.  Malgré ces disparités, les États utilisent en majorité le coût moyen mondial pour former leurs politiques publiques.

 

Quelles données prendre en compte pour calculer le coût social

Dans le calcul du coût social, est pris en compte les dommages des infrastructures et la hausse des dépenses de chauffage. Mais aussi les frais médicaux liés à ces émissions, qui sont causées à 60% par les activités humaines. Notamment l’agriculture, les énergies fossiles et à la production de bétail.

Ces polluants ont une durée de vie inférieure comparée à ceux du dioxyde de carbone, 10 contre 100 ans. Pourtant, les émissions de méthane sont considérées comme critique dans le processus de création de politiques publiques environnementales.

Le coût social du méthane est cependant incertain. Surestimé par l’administration Obama à $1400 par tonne en moyenne contre $922 en réalité, il est néanmoins difficile à quantifier. Sont pris en compte non seulement les effets sur la santé, mais aussi sur le secteur socio-économique.

Le coût social des émissions futures de méthane est tout aussi incertain. Le développement des zones fortement peuplées aura un impact direct sur ce coût. Notamment l’extension des villes dans des zones sujettes aux inondations ou aux incendies. D’où la nécessité de prendre en compte ce coût dans la formation de politiques publiques visant à lutter contre l’impact climatique.

Baisse prévue des prix de l’énergie en 2024, malgré une hausse globale

En 2024, les prix de l’électricité et du gaz en France devraient baisser grâce aux récentes réformes gouvernementales et aux ajustements de marché. Toutefois, ils demeureront supérieurs aux niveaux pré-crise de 2021-2022, mettant en lumière les défis persistants et les stratégies nécessaires pour stabiliser le secteur énergétique dans un contexte post-crise.

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