L’Énergie pour l’Afrique en 2024: l’Avenir au Renouvelable

L'enjeu crucial de l'énergie en Afrique prend une nouvelle dimension avec la stratégie du "saute-mouton" vers les énergies renouvelables, selon l'IRENA. L'Afrique Energy Corp, présente sur le continent, contribue au secteur énergétique africain avec des découvertes pétrolières prometteuses, ouvrant la voie à une transition vers le gaz naturel et une électrification plus large du continent.
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L’énergie pour l’Afrique est un enjeu éminent sur un continent ou seulement la moitié de la population subsaharienne a accès à l’électricité. Ce chantier d’électrification pourrait être résolu par la technique dite du « saute-mouton ». En passant directement d’un réseau très lacunaire aux énergies renouvelables. Selon l’IRENA, les énergies renouvelables « pourraient représenter jusqu’à 67 % de la production d’électricité en Afrique subsaharienne d’ici 2030 ».

En outre, le continent dispose aussi de grandes ressources en énergies fossiles. En témoigne le bilan 2020 de la compagnie pétro gazière canadienne Africa Energy Corp très présente sur le continent.

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La réussite d’Africa Energy dans le secteur des énergies en Afrique

Encore d’importantes découvertes pétrolières

Garrett Soden, PDG d’Africa Energy, estime avoir fait « deux découvertes de classe mondiale ». Il évoque aussi le potentiel important que constituent les énergies pour l’Afrique, dans le contexte de changement climatique. En effet, les rendements du forage réalisé au large de l’Afrique du Sud ont été plus élevés que prévu.

L’Odfjell Deepsea Stavanger a foré ce puit Luiperd-1X jusqu’à une profondeur totale d’environ 3400 mètres. 9,5 millions de barils par jour pourront en être issue. Cette découverte est bénéfique pour l’Afrique du Sud, mais également pour tout le secteur de l’énergie pour l’Afrique.

L’Afrique du Sud, par exemple, est un grand marché qui cherche à passer du charbon au gaz naturel. Grâce à cette découverte, le pays dispose d’une solution nationale attrayante, avec un fort potentiel de développement. Cela favorise alors un meilleur accès à l’électricité sur tout le continent, et s’inscrit parfaitement dans la transition énergétique.

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Africa Energy multiplie par 10 sa trésorerie en 1 an

S’inscrivant dans cette tendance, Africa Energy Corp a réalisé un bilan largement positif sur l’année 2020. Au 31 décembre 2020, la société disposait d’une trésorerie de 19,6 millions de dollars. À la même époque en 2019, elle ne disposait que de 2,1 millions de dollars.

Cela est notamment dû aux efforts de la société visant à réduire les coûts globaux de l’entreprise. Cette réussite d’Africa Energy attire l’œil d’autres sociétés qui s’intéressent de plus en plus aux secteurs de l’énergie pour l’Afrique. Ainsi, le rayonnement économique de la société participe au développement de l’énergie en Afrique et influe sur ses perspectives d’avenir.

Quelles perspectives de l’énergie pour l’Afrique ?

Africa Energy Corp montre la voie

La découverte du fort potentiel du puits confirme alors que l’Afrique est une zone d’exploration de classe mondiale. En raison de cette réussite, d’autres sociétés ont décidé de s’engager dans la mise en œuvre du développement en Afrique. Les investissements dans le secteur de l’énergie pour l’Afrique se développent ces dernières années.

Également, Africa Energy Corp entend poursuivre ses activités sur une deuxième zone, le puits Gazania-1, au large des côtes sud-africaines. Le début du forage est prévu pour le premier trimestre 2021. Ce puits possède d’importantes ressources, notamment en eaux peu profondes.

De plus, ce puits comprend la découverte A-J1 de 1988 qui a fait couler du pétrole brut léger et non corrosif à la surface. Néanmoins, Africa Energy Corp devra obtenir l’approbation du gouvernement sud-africain avant de faire quoi que ce soit. L’acceptation du projet est dans l’intérêt de l’Afrique du Sud, qui améliorera l’accès de sa population à l’électricité.

Électrifier le continent

Cette tendance à l’accroissement de l’attractivité en Afrique, notamment en Afrique du Sud, est une aubaine pour le continent. Le ministre des Finances sud-africain exprimait que son pays avait besoin d’un approvisionnement fiable en électricité. Il compte notamment sur le secteur privé et espère que des centrales thermiques se développent sur le continent africain.

Des progrès ont déjà été réalisés en matière de service énergétique et de réseaux électriques. Entre 2015 et 2019, l’Afrique a ainsi connu une augmentation de 12% du taux d’accès à l’électricité. Cela est dû notamment au soutien de la Banque africaine de développement (AfDB).

Néanmoins, si le problème de l’accès à l’électricité tend à aller vers sa résolution, la question du développement durable reste en suspens. Cette question constitue le nouvel enjeu pour le développement du continent africain.

energy afriqueLa Banque africaine de développement soutient les projets d’énergie renouvelable

Les pays africains doivent rééquilibrer leur mix énergétique vers des énergies propres, tel que l’énergie solaire. C’est le cas du Cap-Vert qui dispoe d’un projet d’énergie renouvelable bien établi. En effet, le pays souhaite que d’ici 2025, sa production d’électricité provienne à 100% d’énergies renouvelables.

Dans le même cadre, l’AfDB a fondé en 2011 le fonds des énergies durables. Celui-ci contribue à l’accès universel à des services énergétiques abordables, fiables, durables et modernes pour tous en Afrique. Cela passe notamment par le déblocage d’investissements privés dans le secteur de l’énergie renouvelable pour l’Afrique.

Ce fonds des énergies durables a été créé en partenariat avec le gouvernement danois. Il a depuis reçu des contributions des gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Italie, de Norvège, d’Espagne et de Suède. En 2014, ce fonds atteignait une capitalisation de 200 millions de dollars.

Le financement de projets d’énergies renouvelables ambitieux

Ainsi, de nombreux pays financent la construction de centrales et développent un projet d’énergie renouvelable en Afrique. C’est le cas du Burkina Faso qui a approuvé la construction d’une nouvelle centrale solaire de 30 MW. D’autres projets en énergie renouvelable voient également le jour en Afrique.

Un autre projet d’énergie renouvelable a vu le jour en Afrique et s’inscrit lui aussi dans la transition énergétique. Au Cameroun, le barrage hydroélectrique de Nachtigal devrait être mis en service en 2023. Il produirait 420 MW et est en partie financé par l’Agence Française de Développement (AFD).

Ces efforts portent leurs fruits. En effet, les prévisions de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) vont dans ce sens.

Elles indiquent que celles-ci « pourraient représenter jusqu’à 67 % de la production d’électricité en Afrique subsaharienne d’ici 2030. »

Néanmoins, l’IRENA précise également que le développement en ce sens ne pourra se faire que sous certaines conditions.

L’IRENA évoque alors « des politiques, une réglementation, une gouvernance et un accès aux marchés financiers appropriés »

Transition Énergétique et Durabilité : Africa Energy Corp Réduit Ses Frais d’Exploitation pour 2023

Le bilan de la première moitié 2023 publié par Africa Energy Corp est très positif. La société a augmenté ses bénéfices et des découvertes importantes ont été effectuées dans le secteur de l’énergie pour l’Afrique.

Pour le trimestre se terminant le 30 juin 2023, l’entreprise a enregistré 1,2 million de dollars de frais d’exploitation, en comparaison avec 1,3 million de dollars pour la même période en 2022. Les coûts sont restés relativement stables par rapport à la période précédente.

Pour les six premiers mois de l’année se terminant le 30 juin 2023, l’entreprise a enregistré 3,4 millions de dollars de frais d’exploitation, comparés à 3,8 millions de dollars pour la même période en 2022. La diminution par rapport à la période précédente s’explique principalement par les coûts salariaux et les avantages sociaux, qui ont diminué de 0,5 million de dollars en raison d’une réduction des primes annuelles par rapport à la même période en 2022.

Ces évolutions s’inscrivent dans le cadre de la transition énergétique, et d’un développement plus durable.

John Wood rejette une offre de rachat de 1,6 milliard d’euros

Le groupe britannique de services énergétiques John Wood a refusé une offre de rachat non sollicitée de 1,4 milliard de livres, soit plus de 1,6 milliard d’euros. L’offre, jugée trop faible par le conseil d’administration, provient de Dar Al-Handasah Consultants.

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