États-Unis : partenaire énergétique de l’UE

Le conflit russo-ukrainien a bousculé le paysage énergétique européen. Comment l’Europe sortira-t-elle de la dépendance énergétique envers la Russie ? Après une concertation euro-américaine, de nombreuses décisions semblent abandonner la Russie comme partenaire énergétique.

Selon les dirigeants, l’UE est face à « l’urgence de prendre des mesures décisives pour réduire les importations d’énergie » provenant de la Russie. Il faut dire que la situation est complexe: la Russie est un poids lourd de l’énergie en Europe. La Russie cumule 32% des importations de pétrole brut en Europe, et environ 40% pour les importations de gaz. Pour aider l’Europe, les États-Unis augmentent leurs relations énergétiques avec le vieux continent.

La Russie et l’Europe se séparent

La Russie a donc, durant le conflit avec l’Ukraine, un moyen de chantage. En coupant l’approvisionnement de gaz à la Finlande, la Russie exprime son mécontentement après que le gouvernement finnois ait annoncé son adhésion à l’OTAN. Ce schéma permet aussi à la Russie de montrer l’impact de décisions contraires aux ambitions de Moscou. L’utilisation de l’approvisionnement en énergie comme d’une arme a été critiquée et condamnée par l’Europe. Ursula Von Der Leyen déclare: « La Commission européenne et les États-Unis condamnent l’utilisation du chantage énergétique par la Russie », en affirmant que la Russie avait « démontré qu’elle n’était pas un fournisseur fiable d’énergie pour l’Europe ».

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La Russie, quant à elle, justifie ses actions par le refus des pays européens de se conformer au nouveau mécanisme de paiement basé sur le rouble de Moscou. De plus, la demande en Europe étant en chute libre, le pays se doit de baisser ses prix. Il menace également l’Europe de sanctions sur les importations d’énergie. La Finlande, la Pologne et la Bulgarie ont d’ors et déjà subi l’arrêt des importations de gaz.

Se diriger vers les États-Unis pour être moins dépendant

Après les déclarations de l’UE sur le pétrole, l’Europe décide à présent de réduire ses achats de gaz russe de 2/3 d’ici fin 2022. Pour atteindre ses objectifs de « sécurité énergétique », l’UE envisage une augmentation des livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL). Mais aussi une production accrue de biogaz en Europe (elle est le premier producteur mondial).

La Commission européenne et les États-Unis ont conjointement organisé des groupes de concertation et d’étude. Ceci afin « d’aider l’Europe à atteindre ses objectifs » et « diversifier l’approvisionnement en gaz de l’Europe ».

L’heure est donc au retour des vieilles amitiés. Le grand frère américain ne semble jamais loin, et de nombreux pays ont déjà sauté le pas. Les services de regazéification du GNL du Sud de la Finlande seront réalisés par l’américain Excelerate Energy grâce à un terminal flottant en mer Baltique d’ici 10 mois. L’Estonie emboîte aussi le pas de la Finlande : le pays se reposera aussi sur le terminal flottant d’Excelerate Energy. De nombreux pays se tournent donc vers les Etats-Unis.

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