Grèce : aucune interruption des flux de gaz

Les flux de gaz en Grèce ne connaissent aucune perturbation suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Les flux de gaz vers la Grèce sont fluides et ne connaissent aucune interruption. Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les prix grimpent en flèche ces derniers jours. De nombreuses craintes pèsent donc sur les approvisionnements essentiels à la production d’électricité.

Grèce : une dépendance russe ?

Tout comme de nombreuses nations européennes, la Grèce est fortement tributaire de la Russie. En effet, le pays des Balkans importe 40% de son gaz ainsi que 26% de son pétrole depuis la Russie.

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Pour rappel, la Grèce a signé il y a quelques années un accord avec la compagnie russe Gazprom, scellant ainsi le rapprochement des deux pays en matière énergétique.

De ce fait, la Grèce cherche donc à diversifier ses sources d’approvisionnement, avec la conclusion de différents accords énergétiques, notamment avec l’Egypte.

Quelles mesures en cas d’interruption des approvisionnements ?

Après avoir examiné les différents scénarios possibles, dont les plus pessimistes, le gouvernement grec se veut rassurant. Le ministre grec de l’énergie, Kostas Skrekas, déclare :

« Les flux de gaz se poursuivent sans aucune perturbation jusqu’à présent ».

De quelles réserves dispose la Grèce ?

Les réserves de gaz du seul terminal grec de gaz naturel liquéfié (GNL) sont élevées, et des cargaisons supplémentaires sont prévues en cas de besoin.

En cas d’urgence ou d’aggravation de la situation actuelle, le ministre informe que les stocks de lignite sont en mesure de couvrir les besoins en électricité du pays pendant plus de 30 jours.

Une réponse collective de l’Union Européenne ?

Suite aux évènements récents, la Grèce est toutefois favorable à la convocation d’une réunion des ministres européens de l’énergie. À la tête de la présidence européenne, la France pourrait donc répondre favorablement à cette demande. Le but étant de se prémunir contre les éventuelles hausses brutales des coûts énergétiques.

Une réponse collective de la part de l’Union est donc attendue afin de remédier à la dépendance russe dont sont victimes les nations européennes.

 

 

 

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