Investissements dans les Énergies Propres Insuffisants

Les investissements dans les énergies propres sont insuffisants. À l’aube de la COP26, des recherches dénoncent un manque chronique, notamment auprès des populations les plus démunies.

 

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Les investissements dans les énergies propres trop faible pour les populations les plus pauvres

Ces études rapportent que l’essentielle des investissements dans les énergies propres sont destinés à l’optimisation des grandes infrastructures électriques. Mais les investissements hors réseaux pour les populations en marge des ensembles urbains ne représentent que 0,9% des sommes. Une politique d’investissement qui exclut près de 2,6 milliards d’individus.

Cette situation pose le problème de l’accès universel à l’électricité et aux moyens de cuisson non polluant énoncés dans l’accord de Paris. Un sujet majeur, les combustibles de cuisson représentant l’une des premières causes du réchauffement climatique après le dioxyde de carbone.

Le montant des investissements nécessaires pour couvrir les besoins de 80% des utilisateurs de ces combustibles est estimé à $41 milliards annuels. En 2019, ce chiffre s’élevait à seulement $12,9 milliards et ne cesse de diminuer d’année en année. Une donnée qui met en exergue les défaillances de l’allocation des investissements dans les énergies propres.

 

Les Nations-Unies prennent le sujet à bras le corps

Dans le seul exemple du Ghana, du Mozambique et du Vietnam, le cout total des investissements est estimé à $48 milliards. 70% pour la seule transition vers des modes de cuisson propre. Ce coût exorbitant pour des pays souvent dépendants des investissements étranger pousse à des solutions innovantes.  L’accès à des technologies plus performantes ou à de nouveaux modes d’investissement dans les énergies propres sont à l’étude.

Il faut donc s’attendre à ce que la COP26 s’attarde longuement sur ces problématiques si la communauté internationale entend respecter ses engagements à 2030. La réallocation des investissements vers les populations démunies semble être le minimum attendu. En ce sens, pour la directrice de la Climate Policy Initiative, Barbara Buchner, l’électrification des plus pauvres est indispensable pour respecter l’accord de Paris.

Kenya: les pannes électriques récurrentes perturbent la vie quotidienne

Le Kenya a été plongé dans l’obscurité suite à une panne d’électricité massive exacerbée par des pluies torrentielles causant des inondations dévastatrices. Cette situation critique met en évidence les vulnérabilités d’une infrastructure déjà fragilisée par des conditions climatiques extrêmes, alors que le principal fournisseur d’électricité, la Kenya Power and Lighting Company (KPLC), s’efforce de rétablir le courant.

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Baisse prévue des prix de l’énergie en 2024, malgré une hausse globale

En 2024, les prix de l’électricité et du gaz en France devraient baisser grâce aux récentes réformes gouvernementales et aux ajustements de marché. Toutefois, ils demeureront supérieurs aux niveaux pré-crise de 2021-2022, mettant en lumière les défis persistants et les stratégies nécessaires pour stabiliser le secteur énergétique dans un contexte post-crise.

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