Iran : développement d’un champ de gaz convoité

L’Iran a annoncé le développement sa partie d’un champ gazier convoité par l’Arabie saoudite et le Koweït.

L’Iran va développer sa partie d’un champ de gaz convoité par l’Arabie soudaine et le Koweït. Cette annonce intervient alors que Riyad et Koweït City ont accepté de développer ce champ conjointement.

Un champ de gaz convoité

L’Arabie soudaine et le Koweït ont signé un accord pour l’exploitation du champ de gaz de Dorra, appelé Arash en Iran. Il s’agit d’un champ offshore dans la zone neutre partagée par les deux États.

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Ainsi, ils ont décidé de partager de manière équitable la production. Celle-ci doit atteindre 1 bcf/j de gaz naturel et de 84 000 b/j de condensat.

De son côté, le ministère iranien des affaires étrangères a qualifié cet accord d’illégal. Selon lui, une partie du champ de trouver à l’intérieur des frontières iraniennes. Ahmad Asadzadeh, vice-ministre du pétrole pour les affaires internationales et des affaires internationales, déclare :

« Le ministre du pétrole a vu les préparatifs nécessaires et réalisé des études pour développer et utiliser le champ partagé d’Arash. La raison pour laquelle l’utilisation de ce champ partagé a été retardée était l’attente d’une décision dans les litiges de démarcation avec le Koweït. Mais étant donné que l’autre partie, sans tenir compote des discussions précédentes et de manière unilatérale, s’apprête à développer le champ, il n’y a aucune raison de retarder l’exploitation ».

Une convoitise qui n’est pas nouvelle

L’Iran a entamé des pourparlers avec le Koweït en 2000 pour développer le champ de gaz. Cependant, aucun accord n’a été conclu. En 2013, la société d’État National Iranian Oil Co a déclaré qu’elle disposait de vérins et d’appareils de forage prêts à développer le champ.

Aujourd’hui, l’Iran se dit toujours disponible pour entamer de nouvelles discussions. En effet, le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères a déclaré que le pays était prêt à négocier avec le Koweït et l’Arabie saoudite. De plus, il exprime sa disponibilité pour mener des discussions bilatérales avec le Koweït sur la question des frontières.

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