Italie: Eni prêt à Investir Plus dans la Fusion Nucléaire

En Italie, le groupe Eni est prêt à investir davantage dans son projet de fusion nucléaire avec le MIT.

 

À lire aussi sur energynews.pro

Eni d’Italie devient le plus grand actionnaire du CFS

En 2018, Eni injectait $50 millions en investissement initial pour devenir le plus grand actionnaire du Commonwealth Fusion System (CFS), une entreprise créée par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) pour produire de l’énergie nucléaire de fusion.

« CFS est dans un nouveau cycle de financement pour sa prochaine échéance de 2025 et nous observons les choses attentivement. Nous sommes très intéressés par la fusion et nous avons l’intention de développer cette activité », déclare Francesca Ferrazza, responsable du programme de fusion d’Eni.

 

À la recherche d’investissements

Début 2021, CFS franchissait une étape clé dans son projet de construction d’une centrale à fusion. L’entreprise testait avec succès les bobines et les aimants qui retiendront le plasma de particules subatomiques du futur réacteur. Début septembre 2021, la technologie supraconductrice générait un champ magnétique suffisamment puissant pour contenir un flux de plasma.

La prochaine échéance de CFS est de construire d’ici à 2025 un réacteur pilote capable de produire plus d’énergie qu’il n’en consomme.

Mais pour cela, l’entreprise est en pourparlers avec des investisseurs. Parmi ceux-ci, le groupe pétro-gazier norvégien Equinor qui a rejoint l’aventure en début d’année 2021.

« La fusion était autrefois le domaine des scientifiques, mais aujourd’hui, des investisseurs privés s’y intéressent et ce qu’ils veulent, c’est un délai d’exploitation plus court », déclare M. Ferrazza.

 

1ère centrale en 2030

CFS prévoit qu’une première centrale commerciale sera prête à alimenter le réseau électrique au début des années 2030. Elle sera construite aux États-Unis, près de Boston, et pourrait coûter jusqu’à €3 milliards.

À plus long terme, CFS vise à construire des centrales de 200 à 400 MW. Mais aussi d’expédier sa technologie de fusion dans le monde entier. Et ce, en utilisant notamment l’impression 3D pour certaines des pièces critiques.

LES PLUS LUS DE LA SEMAINE

événement à venir