La Libye doit Investir Plus dans son Pétrole

Le directeur de la Compagnie nationale libyenne du pétrole (NOC) Mustafa Sanalla déplore un manque d’investissements publics dans le secteur énergétique. C’est pourtant quasiment la source unique de revenus et devises pour ce pays très riche en pétrole dont les revenus pétroliers s’élèvent à $21,6 milliards en 2021.

La NOC produit malgré le manque d’investissement

« En 2021, nous n’avons reçu que 11% du budget » de l’État prévu pour le secteur des hydrocarbures, après deux années où la NOC n’a rien obtenu, ce qui l’a obligée à « contracter d’importantes dettes », déclare-t-il.

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Néanmoins, selon M. Sanalla, dont c’était l’une des rares interventions publiques, le groupe est parvenu à atteindre « des niveaux de productions élevés avec peu de financements ».

1,2 million de barils par jour

La NOC tente de « maintenir un niveau de production de 1,2 million de barils par jour » mais espère atteindre des volumes plus élevés. « Les réseaux sont vétustes et doivent régulièrement être stoppés pour réparer » les pipelines.

« Nous avons des équipements vieux de 60 ans qui doivent être remplacés, mais faute de budget, ce n’est pas possible », souligne Mustafa Sanalla.

En outre, troubles et contestations ont réduit la production en 2021. Mi-janvier 2022, 4 champs majeurs produisant plus de 300.000 barils par jour ont pu réouvrir.

Plus importantes réserves d’Afrique

La Libye, qui dispose des réserves pétrolières les plus abondantes d’Afrique, tente de s’extirper d’une décennie de chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Après des périodes de fortes baisses, la production est remontée actuellement à 1,2 million de barils par jour contre 1,5 à 1,6 million avant 2011.

Ces dernières années, l’activité économique du pays, très dépendante de la rente pétrolière, a été l’otage des divisions entre les camps rivaux de l’Est et de l’Ouest. Certaines installations ont été totalement détruites lors des conflits, en plus de diverses attaques ou de blocus par des groupes armés ayant des revendications salariales ou sociales.

Malgré ces difficultés, la NOC annonçait des recettes nettes d’exportations records, de plus de $21,5 milliards pour 2021.

Russie: crise économique chez Gazprom face aux sanctions et au sabotage

En 2023, Gazprom a enregistré une perte record de 6,4 milliards d’euros, marquée par des sanctions internationales et le sabotage de ses pipelines. Ces défis mettent en lumière les vulnérabilités de Gazprom et les tensions géopolitiques qui perturbent le secteur énergétique russe. Face à ces crises, l’entreprise oriente désormais ses efforts vers les marchés asiatiques, espérant y trouver stabilité et nouvelles opportunités.

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