Le Japon réinvestit dans le GNL en Australie

Au Japon, la société de production d’électricité JERA vient d’obtenir 12,5% de participation dans l’exploitation des réserves de gaz australienne de Barossa/Caldita.

Combler l’épuisement des réserves du Timor Oriental

Le site dispose déjà d’infrastructures sur place qui permettront à JERA d’acquérir du GNL à prix très compétitif. Le projet Barossa est notamment prévu en remplacement de celui de Bayu-Undan au Timor oriental, bientôt épuisé.

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Des doutes demeurent cependant sur les volumes disponibles pour rentabiliser l’initiative. Néanmoins, JERA est en négociation avec Santos, détenteur à 50% du projet, pour combler les potentielles pertes de rentabilité en cas de volume insuffisant.

Investissement massif en Australie

JERA est particulièrement actif dans l’acquisition de parts d’exploitation de gaz naturel. Elle détient ainsi par exemple 25,7% du projet américain Freeport LNG. Mais aussi 6% du projet Darwin LNG.

Malgré un marché japonais du gaz arrivé à maturité, l’entreprise continue de consolider ses approvisionnements en GNL. Pour rappel, 23% du mix énergétique japonais dépend du gaz et l’essentiel de sa production électrique dépend des importations.

Russie: crise économique chez Gazprom face aux sanctions et au sabotage

En 2023, Gazprom a enregistré une perte record de 6,4 milliards d’euros, marquée par des sanctions internationales et le sabotage de ses pipelines. Ces défis mettent en lumière les vulnérabilités de Gazprom et les tensions géopolitiques qui perturbent le secteur énergétique russe. Face à ces crises, l’entreprise oriente désormais ses efforts vers les marchés asiatiques, espérant y trouver stabilité et nouvelles opportunités.

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