Le Koweït confie les EnR à son Ministre du Pétrole

Le Koweït reconduit son ministre du pétrole Mohammed al-Fares lui confiant également le portefeuille d’énergies renouvelables. Il est également nommé vice-Premier ministre.

Le Koweït enregistre une baisse de sa production de pétrole

Mohammed al-Fares accédait au poste de ministre du pétrole en 2020 devenant le cinquième ministre du pétrole en six ans.

À lire aussi sur energynews.pro

En outre, le Koweït enregistre une baisse importante de ses capacités de production de pétrole. Baisse confirmée par la société publique Kuwait Oil Co qui annonce un ralentissement important de sa production maximale.

La production a ainsi décru de 572.000 barils par jour (bpj) comparée à 2018. Elle s’établit dorénavant à 2,58 millions de bpj au 31 mars 2021 permettant au pays de respecter les quotas qu’impose l’OPEP+.

Miser sur les champs de la zone neutre

Le Koweït, en coopération avec l’Arabie Saoudite, travaille à l’augmentation de la production de pétrole brut. Les deux géants estiment que les champs de la zone neutre pourraient fournir des barils supplémentaires.

L’OPEP+ devrait en effet libérer une partie des capacités de production en 2022. En 2021, les exportations de brut de la zone neutre ont oscillé entre 158.000 et 257.000 bpj. Cette production est exportée majoritairement en direction de l’Asie et vers les États-Unis.

3,5 millions bpj en 2025 puis 4 millions en 2030

En raison de leur fermeture prolongée, les champs onshore de Wafra et de Khafji ont souffert de problèmes techniques. Ces sites d’exploitation ont connu une baisse de plus de la moitié de leur production. Avant leur fermeture, au milieu des années 2010, 500.000 bpj provenaient de ces deux champs pétroliers.

En 2025, le Koweït vise une capacité de 3,5 millions de bpj. L’objectif est de porter cette capacité en 2035 à 4 millions de bpj. Ces chiffres ont été revus à la baisse par rapport aux prévisions de 2018.

Baisse prévue des prix de l’énergie en 2024, malgré une hausse globale

En 2024, les prix de l’électricité et du gaz en France devraient baisser grâce aux récentes réformes gouvernementales et aux ajustements de marché. Toutefois, ils demeureront supérieurs aux niveaux pré-crise de 2021-2022, mettant en lumière les défis persistants et les stratégies nécessaires pour stabiliser le secteur énergétique dans un contexte post-crise.

LES PLUS LUS DE LA SEMAINE

événement à venir