Le nucléaire « n’est pas une option » pour l’Allemagne

Le gouvernement allemand a de nouveau rejeté mercredi l’option de poursuivre l’exploitation des dernières centrales nucléaires en activité dans le pays, malgré les appels récents à revoir sa position pour s’émanciper plus rapidement du gaz russe.

Le gouvernement a de nouveau rejeté l’option de poursuivre l’exploitation des dernières centrales nucléaires en activité dans le pays.

“Prolonger la durée de vie des centrales nucléaires n’est actuellement pas une option, principalement pour des raisons de sécurité”, a déclaré un porte-parole du ministère allemand de l’Environnement lors d’un point de presse régulier.

Le nucléaire n’est pas une option pour atteindre la sécurité énergétique

L’ancienne chancelière Angela Merkel a engagé l’Allemagne dans la sortie du nucléaire après la catastrophe de Fukushima. Les trois dernier réacteurs du pays vont être arrêtés à la fin de l’année.

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Or, la question de la sécurité énergétique de la première économie européenne se pose avec une acuité accrue. Cette question se renforce notamment depuis que la Russie tente de déstabiliser le marché du gaz. En outre, elle réduit progressivement ses flux vers l’Europe.

Ces derniers jours, plusieurs figures de l’industrie et politique, ont appelé le gouvernement d’Olaf Scholz à prolonger la durée de vie des réacteurs.

Des avis mitigés

Au sein de la coalition “tricolore” au pouvoir, le ministre des Finances, le libéral Christian Lindner, a demandé “un débat ouvert et sans idéologie” sur la question.

Ses partenaires sociaux-démocrates (SPD) et écologistes y ont opposé une fin de non recevoir.

Le chef du parti conservateur CSU Markus Söder a, lui, estimé mercredi qu’une prolongation du nucléaire était “certainement” possible.

Or, ces discussions arrivent “trop tard”, selon le patron du premier groupe d’énergie allemand RWE, Markus Krebber.

La réeouverture des centrales à charbon fait figure d’option favorite

Pour compenser la baisse des flux de gaz russe, le gouvernement allemand s’est déjà résolu à un recours accru aux centrales à charbon.

En raison du délai nécessaire pour se procurer du combustible, “l’énergie nucléaire ne nous aidera pas maintenant et pas dans les deux prochaines années”, période la plus délicate de la transition énergétique dans laquelle s’est engagée l’Allemagne pour s’affranchir du gaz russe, avait déclaré lundi le chancelier allemand Olaf Scholz dans une interview au quotidien bavarois “Münchner Merkur”.

États-Unis : restriction sur l’importation d’uranium russe

La nouvelle législation américaine définit par une législation rigoureuse pour restreindre les importations d’uranium faiblement enrichi (LEU) restreint les importations d’uranium russe pour renforcer la sécurité énergétique nationale et stimuler le secteur nucléaire local.

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