L’Inde force les Négociations avec l’OPEP+

L’Inde annonce sa volonté de renégocier les termes de ses approvisionnements en brute avec l’OPEP+. L’Inde souhaite passer par des contrats à 25 ans et à prix fixe pour stabiliser les cours du pétrole.

 

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L’Inde souhaite passer à des contrats à long terme

L’Inde dépend à 85% de ses importations pour satisfaire ses besoins énergétiques. Si le cours du gaz est fixé par des contrats à 25 ans, le pétrole dépend de contrats ponctuels. Or la fixation des échanges par des accords à court terme implique une redéfinition systématique des prix.

Face à la volatilité du marché, le pays souhaite passer à des contrats à long terme pour fixer les cours. Cette solution garantirait une stabilité et une sécurisation durable de ses approvisionnements en pétrole.

 

L’OPEP+ fera le nécessaire pour stabiliser les cours

L’OPEP+ a déjà fait savoir qu’elle ferait le nécessaire pour stabiliser les cours par une hausse de la production. Mais l’Inde a déclaré que le système actuel ne lui convenait pas.

« À l’instar des contrats de gaz […] le pétrole devrait aussi faire l’objet de contrats à long terme « . Tarun Kapoor, secrétaire d’État indien au pétrole.

 

 

L’Inde pourrait accentuer son recours au charbon

L’Inde à par ailleurs menacé d’accélérer sa transition vers des alternatives au pétrole si elle n’avait pas gain de cause. Elle pourrait aussi rehausser à court terme sa consommation de charbon qui représente déjà 45% de son mix énergétique.

Même si le gouvernement Modi dit vouloir devenir un géant des énergies renouvelables les hydrocarbures représentent 70% de son mix. L’Inde est aujourd’hui le troisième consommateur de pétrole au monde. Un poids dans les échanges mondiaux qui devrait peser dans les négociations.

Face à la crise énergétique actuelle, le pays illustre le recul que pourrait amorcer certain pays dans la transition écologique. Face à la volatilité des cours certain pays se déclare prêt à absorber le choc par un retour au charbon.

Russie: crise économique chez Gazprom face aux sanctions et au sabotage

En 2023, Gazprom a enregistré une perte record de 6,4 milliards d’euros, marquée par des sanctions internationales et le sabotage de ses pipelines. Ces défis mettent en lumière les vulnérabilités de Gazprom et les tensions géopolitiques qui perturbent le secteur énergétique russe. Face à ces crises, l’entreprise oriente désormais ses efforts vers les marchés asiatiques, espérant y trouver stabilité et nouvelles opportunités.

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