L’OPEC+ réunie en Pleine Crise Énergétique

L’OPEC+ prépare sa réunion dans un contexte de crise énergétique généralisée. La demande et les prix du gaz et du charbon font pression sur la production pétrolière. Par conséquent, la demande et le prix du pétrole augmentent également, alors que la production peine à suivre. Une situation qui pourrait être « insoutenable » comme le rappelle le ministre de l’Énergie de l’Irak.

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L’OPEC+ ne suit pas la demande

L’OPEC+ (OPEP+) s’est engagée à ce que ses membres augmentent leur production de 400.000 barils par jour (bpj). Cependant, c’est insuffisant selon Mike Muller, PDG de Vitol Asia. Il rapporte ainsi que la demande ne pourra être comblée en Asie, notamment à l’approche des pics de consommation hivernales. En Chine déjà, les besoins sont tels que le gouvernement ordonne aux entreprises publiques énergétiques de faire des réserves pour l’hiver.

Mais contrairement aux prévisions de Mike Muller, celles du comité technique conjoint consultatif de l’OPEP+ sont plus optimistes. D’après ce dernier, la demande globale en pétrole n’augmenterait pas de plus de 700.000 bpj. Une hausse qui devrait être comblée dès décembre 2021 avec un excédent de production de 100.000 bpj.

 

La hausse de la production semble peu probable

Réunis ce 4 octobre 2021, les ministres de l’OPEC+ débattent ainsi de leur production ainsi que des quotas à imposer pour novembre 2021. Il est également posé la question des prix du pétrole qui oscillent actuellement à $80 le baril.

Cependant, une nouvelle hausse de la production semble peu probable. L’Iran par exemple, ne cherche pas à augmenter ses exportations d’hydrocarbures, pas même vers des pays proches comme la Chine. D’une part, le pays n’est pas soumis aux obligations de quotas. D’autre part, celui-ci est ralenti par les sanctions américaines.

De même, la production de pays non-membre de l’OPEP comme les États-Unis ne permet pas de compléter les besoins en pétrole. Impacté par la crise de la COVID-19, la production stagne, voire diminue.

Charbon thermique russe: une hausse de la demande attendue

Suite à la décision du gouvernement russe de supprimer temporairement les droits de douane sur l’exportation de charbon thermique et d’anthracite, une augmentation de la demande est anticipée, malgré la concurrence et les sanctions actuelles.

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