Shell teste une Pile à Hydrogène pour le Transport Maritime

Shell collabore avec SemCorp Marine LTD et Penguin International pour tester une nouvelle pile à hydrogène destinée au transport maritime. Cet essai est le premier pour l’entreprise et l’État Singapourien, qui cherchent à initier une navigation plus propre.

 

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Shell fait son premier essai de piles à hydrogène marines

Shell va tester des piles à hydrogène en collaboration avec d’autres entreprises. En effet, SemCorp Marine LTD et sa filiale LMG Marin AS conçevront la pile et moderniseront le bateau. Également, Penguin International collaborera puisque l’entreprise détient le bateau roulier (RoRo) de test.

De son côté, Shell aura le rôle d’affréter le navire d’essai et fournira le combustible hydrogène. L’essai prévoit le développement et l’installation d’une pile PEM (Proton Exchange Membrane) sur le navire roulier d’ici l’année prochaine. Ainsi, le bateau transportera des marchandises entre Singapour et l’usine de Shell de Pulau Bukom pendant 12 mois.

 

Shell veut remplacer le GNL par de l’hydrogène

Shell a annoncé que les piles à hydrogène avaient le potentiel d’aider le secteur naval à atteindre zéro émission d’ici 2050. L’initiative a par ailleurs été saluée par l’Autorité Maritime et Portuaire de Singapour qui participe pleinement au test. Cette annonce vise à atteindre l’objectif de l’Organisation Maritime Internationale de réduire de moitié les émissions gazières du secteur naval.

Shell a aussi annoncé rejoindre un consortium développant une pile à gaz naturel liquéfié (GNL) pour la navigation en eaux profondes. L’entreprise veut, si l’essai est concluant, remplacer le gaz naturel fossile par des gaz plus verts comme l’hydrogène.

 

Singapour et les initiatives à base d’hydrogène

Le projet de Shell n’est pas la première initiative à base d’énergie hydrogène menée à Singapour. En effet, le pays cherche à trouver un moyen d’intégrer ce carburant propre dans son mix énergétique. Cinq entreprises Singapouriennes et deux Japonaises ont d’ailleurs signé un accord afin d’étudier le potentiel de l’hydrogène comme alternative bas-carbone.

De même, le pays investit afin d’explorer la possibilité d’utiliser l’hydrogène comme source d’énergie pour ses data centers. Ainsi, le pays possèderait une économie numérisée carbone, pouvant ensuite ouvrir la voie à d’autres secteurs comme les transports.

 

Des investissements privés nombreux

Les grandes entreprises présentes à Singapour comme PSA, Jurong Port ou encore City Gas investissent beaucoup dans l’hydrogène comme énergie verte. Également, Keppel Data Centres et Mitsubishi Heavy Industries ont signé un accord pour explorer l’implémentation d’un concept de centrale de trigénération à l’hydrogène. Ce système passera par le procédé du vaporeformage et est à destination des data centers.

Shell a annoncé en novembre 2020 un plan d’investissements sur dix ans à Singapour pour réduire d’un tiers ses émissions de carbone.

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